SAM5OCT2024
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  • Le son et l’image, 4 & 5
    Épisode 4. Alors que les applaudissements se poursuivent, je me faufile jusqu'à la sortie de la salle pour passer dans l'arrière-scène. J'ai retourné quarante fois dans ma tête les façons de passer les trois cerbères à une tête que j'imagine gardant la porte des artistes. Je bafouille un inaudible « j'ai rendez-vous avec François-René Duchâble », prête à décliner mon identité, sortir mes papiers, que sais-je encore ! mais ma phrase passe comme une lettre recommandée à la poste centrale. Je débouche sur une grosse pièce. Au milieu, une table avec des cafés, deux filles, sans doute du staff, (...)
     
  • Le son et l’image, 3
    MARDI 8 JUIN 2010 A 20:30. NORMAL 35 EUROS. PLACEMENT LIBRE. La porte vitrée du bâtiment moderne de la Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg dit CONCERT COMPLET. J'entre ; je vois une longue file d'attente derrière un mystérieux panonceau : MANIFESTATION Enerest GAZ DE STRASBOURG. Je vais naïvement demander à l'accueil si le concert de Chopin correspond bien à la Manifestation Gaz de France : oui madame. Retournée dans la queue, avec l'air détaché de qui griffone ses rendez-vous de la semaine, j'ai bientôt l'impression d'avoir été placée par une main divine à côté de deux (...)
     
  • Le son et l’image, 2
    « C'est à mi-octobre 1998 que s'est produit le déclic : je donne une série de concerts au Théâtre des Champs-Elysées à Paris et durant la répétition, je m'emmerde, je me demande ce que je fais là, et je décide de me donner cinq ans pour quitter ce grand cirque, décision à laquelle je me suis tenu. » Pour clore le « grand cirque », un dernier numéro. J'écrivais, à propos des carcasses de piano jetées au fond du lac du Mercantour et du lac Léman du haut d'un hélicoptère : « les archéologues du futur croiront sans doute au naufrage d'un paquebot ». Hélas ! On ne lance pas impunément un Steinway au (...)
     
  • Le son et l’image, 1
    Un piano à queue déposé en hélicoptère à 1650 mètres d'altitude ; un piano à queue jeté dans un lac depuis un hélicoptère. Deux Steinway en sens inverse dans le ciel. Deux gestes tape-à-l'oeil, illustrant de manière trop descriptible, photogénique, télégénique, les états d'âme de qui ne s'adresse, pourrait-on présumer à la va vite, qu'à nos oreilles : un pianiste. Ce pianiste s'appelle François-René Duchâble. A propos de François-René Duchâble, je pourrais déverser en guise d'A.O.C. ces lignes convenues où se suivent les mots prodigue, prix, lauréat, concours, suivi de noms de villes et de (...)
     
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