Dans l’arrière-boutique des ship managers
Dans l’arrière-boutique des anthropologues
« J’arrive à faire face à à peu près tout »
« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
Publié dans le
numéro III (juin 2007)
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Faire l’amour à sa femme, c’est comme tirer un canard endormi. [Groucho Marx]
Par grand vent, nous dit TONY BURNAND (La Chasse, Denoël, 1977), les canards volent bas en suivant la rive abritée. Le canard s’envole et se pose toujours bec au vent : ne pas s’occuper de celui qui vole avec le vent ; il ne se posera pas. Question tir : M. COMBRE RICHARDS, dans The Field, affirme avantageux de se masquer le visage : car le canard a d’excellents yeux. On tire souvent de trop loin : la forte taille d’un colvert ou d’un pilet succédant a des sarcelles fait croire qu’il est trop loin. Conclusion : tirer sans hésiter sur les petites espèces, mais hésiter avant de tirer les grosses. Au même sujet, X. LE LORRAIN estime que, contrairement à une idée courante, le canard est aussi vulnérable que le faisan : posé, il est aussi résistant qu’un coq à pattes. On le rate parce qu’il vole plus vite qu’on ne croit : 25 m/s. Au posé, par faible lumière, même avec une lunette, on commet de grosses erreurs d’appréciation : trop haut ou trop bas. Des canards effrayés, qui s’éloignent, montent rapidement : tirer 15 ou 20 cm au-dessus, surtout le second coup. J.A. CLAMARD, dans Pratique de la Chasse, rappelle que le canard démonté abandonne presque toujours l’étang pendant la nuit ; le chercher au chien, le lendemain matin tôt, sur la terre ferme ; mais le renard vous a peut-être devancé...