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« J’arrive à faire face à à peu près tout »
« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
Publié dans le
numéro V (septembre 2007)
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En 1605, Claude Duret, dans son Histoire Admirable des Plantes et Herbes Esmerveillables & Miraculeuses en natur (Mesmes d’Aucunes Qui sont Vrays Zoophytes, ou Plant-Animales, Plantes & Animaux tout ensemble, pour Avoir Vie Vegetative Sensitive & Animale : Avec Leurs Portraicts au Naturel, Selon les Histoires, Descriptions, Voyages, & Navigations des Anciens & Modernes) donne une manière originale d’obtenir des canards : planter un arbre « qui porte des feuilles, lesquelles tombées par terre se tournent en oiseaux volants, et celles qui tombent dans les eaux se tournent en poissons ». Description : « Nous avons autrefois entendu qu’en Écosse il y avait un arbre, lequel, étant crû sur le rivage d’une rivière, produisait des fruits qui avaient la forme de canes, et qu’étant près de mûrir ils tombaient d’eux-mêmes, les uns en terre, les autres en l’eau ; et que ceux qui tombaient en terre pourrissaient, ceux qui étaient tombés en l’eau, prenant vie, nageaient sur les eaux et s’envolaient avec plumes et ailes en l’air ; de laquelle chose comme, étant en Écosse, nous enquérions de Jacques, roi d’icelle, homme bien carré et chargé de graisse, nous apprîmes que les merveilles s’enfuient toujours plus loin, et que cet arbre tant renommé ne se trouve pas en Écosse, mais aux îles Orcades. » En vente chez tous les bons pépiniéristes desdites îles.