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Lectures anodines des emballages, empaquetages, campagnes d'affichage et autres atours publicitaires.
Lectures anodines des emballages, empaquetages, campagnes d'affichage et autres atours publicitaires.

Les meilleurs textes de cette rubrique sont parus en livre : MARKETING, DISENT-ILS.
  • En vers et contre tous
    N.B. Le Tigre publie une nouvelle édition du livre Marketing, disent-ils, de Josée Œil-de-Bœuf.
    Vous savez, les vieux poètes. La Fontaine, tout ça. Ceux qui courbaient l'échine en exergue de leurs livres : Monseigneur, [blablablablabla, deux pages de louanges], comme le dessein que j'ai de vous divertir est plus proportionné à mes forces que celui de vous louer, je me hâte de venir aux Fables, et n'ajouterai aux vérités que je vous ai dites que celle-ci : c'est, MONSEIGNEUR, que je suis, avec un zèle respectueux, Votre très humble, très obéissant, et très (...)
     
  • Entre Malibu et Malawi
    Campagne Gucci - 20 novembre (lancement à l'occasion de la Journée universelle de l'enfant) Nous, quand on allait à la plage, on prenait des méduses, des espadrilles, des tongs, que sais-je. Ou alors rien du tout, carrément. Mais la petitoune, à droite ! Tête nue alors qu'il est midi au soleil, elle est en charentaises Gucci. D'où son regard. Car que regarde-t-elle, l'air consterné et apeuré ? Sa charentaise Gucci. Elle en oublie de jouer avec son ours, dont elle tient l'oreille droite comme un guidon de Harley Davidson. Bonne pâte, l'ours sourit. Pas un doudou mâchonné à qui il (...)
     
  • Quand Lamia rencontre Emilia
    Campagne publicitaire affichage, presse écrite, Internet, mai 2009
    C'est assurément l'existence de quotas aux critères très sévères (fille + 95D) qui a voulu que dans le James Bond intitulé Le monde ne suffit pas (1999), le Dr Christmas Jones, spécialiste en armes nucléaires, ne soit autre que l'actrice Denis Richards. Quoi ! On ne peut donc pas avoir été l'héroïne de Sexcrimes, trimballer son nombril avantageux à l'air et ses seins plus avantageux encore sous un fin tissu blanc, tout en étant crédible dans une mission de désamorçage d'anciennes ogives nucléaires pour sauver le monde (...)
     
  • La faute à Volvo
    Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. » Quatre siècles plus tard : Le cœur et la raison. Deux visages évanescents de femmes, deux figures féminines doubles à ravir Nerval ou David Lynch, blondes platines, lèvres mi-closes, yeux clos. Et une belle bagnole. Chez Hyundai, nous pensons qu’il est possible de satisfaire aussi bien le cœur que la raison. Ribéry, il a regardé la pub, et il s’est dit : tiens ! c’est pas con, ça, le coup du cœur et de la raison et des deux nanas. Le lendemain, nouvelle pub... Une jeune femme, comment dire... (...)
     
  • Google et les demoiselles
    Un navigateur est un logiciel conçu pour consulter le world wide web (www), ce que le langage courant traduira par « chercher des trucs sur internet ». Le premier terme utilisé était browser, de l’anglais to browse, « feuilleter un livre », mais Netscape Navigator arriva, qui imposa le navigateur, là où le Québec avait son fureteur, et où l’Académie française recommandait butineur, arpenteur, et... brouteur. Las ! Le marin l’a emporté sur le ruminant, et c’est ainsi que le navigateur, tout incorrect qu’il soit, est entré dans le langage. Mais comme Le Tigre adore les vieux (...)
     
  • Miam ! un soldat !
    « Chaque jour, plus de 150 informations sont développées à travers des enquêtes, reportages, interviews, débats ou chroniques. France Info possède un savoirfaire qui lui permet d’aborder avec sérieux et rigueur tous les sujets, des sports à la culture en passant par l’international, la société, l’économie, la politique, les nouvelles technologies ou le développement durable. Parce que toutes ces informations composent le rythme de notre vie, France Info vous propose donc la vie en continu, le nouveau slogan de la chaîne. » C’est le dossier de presse 2008-2009 [14] de France Info qui nous (...)
     
  • Le Polaroïd du futur
    Si la publicité n'existait pas, on ne pourrait pas savoir jusqu'où est capable d'aller la créativité humaine. Si la publicité n'existait pas, la sagacité des consommateurs ne serait pas revigorée, régulièrement, par l'aiguillon socratique. C'est l'ironie suprême : le récepteur (le public) sait qu'il ne peut s'agir que d'ironie, là où l'émetteur (le publicitaire) ne le sait même pas. Le publicitaire pense faire avaler un mensonge à des gens ; le public interprète ce mensonge comme étant de l'ironie - rendant à la communication sa noblesse, puisque les deux interlocuteurs (...)
     
  • Attentifs et solitaires
    "Attentifs, ensemble". Les Parisiens, en lisant cette phrase nominale, auront immédiatement à l'oreille la voix féminine glaçante à la diction chaloupée et autoritaire qui scande « aaattentifs eeeensemble » aux pauvres êtres humains que nous sommes tous, libres, égaux, fraternels, et n'ayant jamais pensé que le monde porterait une époque où « être ensemble », en temps de paix, ce serait jouer à la peur de la guerre. Vigipiraterie oblige (hissée au niveau rouge par Dominique de Villepin depuis les attentats de Londres), des affichettes fleurissent depuis juillet 2005 dans le métro parisien. Leur (...)
     
  • Le mensonge et la rime
    Le Tigre aime bien la publicité à l'ancienne. Les temps où ce n'était pas une agence de com', mais bien l'imagination du vendeur qui était reine. Les écrits à destination des passants, la publicité des pays pauvres, là où la chose publique est un mot d'esprit affiché sur une pancarte et non un message destiné à transformer massivement les foules en clients. Le boutiquier se faisant artiste, ça existe encore. Sur les voitures garées dans le quartier des bureaux du Tigre sis à Aubervilliers, depuis quelques mois, un prospectus un peu plus grand qu'un format A5 revient inlassablement, imprimé en (...)
     
  • Le chiendent, c’est lui !
    Regardez-le, ce petit bonhomme avec son chapeau (qu'on imagine de paille), ses bottes, son tablier, ses gants, et son ventre rebondi dans sa salopette ! C'est un bon vivant, assurément. Oh, il tire la langue lorsqu'il fait un effort, sans jamais cesser de sourire - comme il a l'air brave ! Et lorsqu'il lève le genou très haut pour asperger des feuilles, comme il est rigolo ! Sourire en jardinant... Le bonheur, quoi. Le chien aussi tire la langue, hhh hhh hhh, il suit son maître en haletant. Ca marche toujours, le coup du chien. Un bon gros corniaud, un mélange d'épagneul et de jack russel. (...)
     
  • Avec des amis comme ça
    iDTGV, SUPPORTER OFFICIEL de la presse magazine. Avec le (r) de registred mark avant le nom, s'il vous plaît. C'est qu'ils ont des idées, les graphistes de iD. Ils ne s'embarrassent pas de contraintes. Le i minuscule, le D majuscule, ça c'est une iD. Des magazines, du graphisme, des idées : forcément, ça intéresse Le Tigre. D'autant plus que ce n'est pas n'importe quelle presse magazine que semble défendre iDTGV. C'est notre créneau. Voyez plutôt. Les quatre bonhommes tiennent des magazines imaginaires. Or, contrairement à 100% des magazines hormis Le Tigre qui est le seul magazine (...)
     
  • Et MacDo réinventa le sérif
    Vous savez, les interrogations sur le big bang et les ancêtres des dinosaures. Cette passion qu'ont les scientifiques pour la marche arrière. Comme dans Time and Tired, la première course-poursuite où les voitures roulent en marche avant si on visionne le film en marche arrière. Mac Donald bientôt leur apportera la réponse. Car Mac Donald marche à l'envers. Désireux de manger à tous les râteliers de nos porte-monnaies, McDo s'est mis en tête de faire évoluer le fast food vers la grande cuisine. 1937 : les frères Richard Dick et Maurice Mac ouvrent un stand de hot dog appelé Airdome en Californie. (...)
     
  • Le bonheur conjugal
    Là où le publicitaire arrive, les limites de l'inventivité de l'âme humaine semblent repoussées de quelques mètres. Un petit pas pour le commerce, un grand pas pour la littérature et l'ethnologie. On ne peut que rester muet quelques longues secondes devant cette campagne de presse pour le café Melitta. Coi. D'étonnement, de désespoir, de rire intérieur. « Et si réussir son café, c'était aussi réussir son couple ? » sera assurément l'un des musts des collectionneurs du futur nostalgiques des premières années du XXIe siècle, qui se diront ce jour-là : premier, second degré ? et les rapports (...)
     
  • Des idées courtes
    La Suisse. Ses banques, ses chocolats, ses montres. La Suisse. Ses footballeurs, ses dictateurs à la retraite, ses chanteurs. La Suisse, quoi. Et c'est sans doute pourquoi cette publicité commence par une faute de typo : Découverte Suisse, là où l'on attendrait : Découverte suisse. Puisque s'il s'agissait d'appuyer Chaque Mot Comme Dans Un Poème, il faudrait : Nouvelle Formule. En Pharmacie. Mais non. Seul l'adjectif suisse mérite cette majuscule superflue. Le slogan est bref. « Peu de cheveux ? Ronaldo conseille Crescina » - sous-entendre : Plus de cheveux ? Allez vous faire foutre. Il (...)
     
  • Marcel Desailly écoute le foot bien trop fort
    Les mauvaises langues disent que les joueurs de football touchent des salaires exorbitants. On sait désormais que c'est faux. La preuve en images : vous aurez reconnu ci-contre Marcel Desailly, ancien capitaine de l'équipe de France, contributeur éminent des victoires de la Coupe du Monde 1998 et de l'Euro 2000. Comment le pauvre bougre en a-t-il été réduit à figurer dans la publicité ci-contre, avec une bulle idée cadeau ! entourée d'un ovale aussi ringard, si ce (...)
     
  • Trichovital, Hommes-Femmes mode d’emploi
    Quand, moi, femme, j’ai lu Trichovital / Antichute spécial homme, je me suis dit : saisir la HALDE, je ne vois que ça. La HALDE, ignorants, c’est la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité. SOPHIE, 31 ANS. « Depuis un an, mon mari perd ses cheveux. [le stress de la finance ?] J’en retrouve partout ! [l’éternel féminin : cette sensibilité accrue aux tâches ménagères. Le mari n’en retrouve-t-il pas (...)
     
  • Rolex
    C'est le genre de publicité sur laquelle ne s'attarde pas, d'ordinaire. Une montre en gros plan, bof. Mais quelque chose retint notre attention : L'or overose. La proximité avec overdose semblait osée, pour un slogan. Bien nous en prit : puisque ce n'était rien d'autre qu'un affreux lapsus. La suite du texte le confirme : C'est dans sa quête d'un or rose parfait que Rolex a créé un nouvel alliage : l'or Everose. Une création qui était absolument nécessaire : Habituellement, l'or rose perd de sa couleur au fil du temps, particulièrement lorsqu'il est exposé au sel de la (...)
     
  • Un gigolo pour vos vieux jours
    Vous savez, quand vous êtes malade : l’air défait, emmitouflé sous la couette, avec le vieux pull troué à même les draps. Pas le temps de se coiffer, pas le temps de s’épiler, pas le temps de ranger la chambre. La misère. Malade, on vous dit. Nicole, elle, c’est pas pareil. Quand elle ne se sent pas bien, elle sort le grand jeu : une nuisette couleur or. Rien d’autre. Pas de bijoux, pas de maquillage. Un oreiller calé dans le creux des reins, et ses longs bras dorés enduits de crème. Si Nicole peut s’offrir les services de Vincent, c’est que Nicole a su prendre les devants, (...)
     
  • EDF : Ciel ! Une synecdoque
    Bienvenue dans la classe moyenne, celle où parfois tout va mal. Celle où on habite dans un immeuble moderne où le syndic' a fait poser de la moquette dans les couloirs, mettre des appliques lumineuses en plastique et peindre les portes en violet comme si on était dans un hôtel. Celle où le parquet vitrifié est couleur chêne clair. Celle où le goût, c'est le goût propre, celui du cadre Ikéa en bois clair avec passe-partout prédécoupé pour triples photos. Celle où l'ascension sociale, c'est que le parquet soit faussement ancien (pose dite à bâtons rompus) et le cadre Okéa plus épais qu'un premier (...)
     
  • Cancer pour tous
    Dans le métro parisien, contrairement au poncif, l'humeur n'est pas forcément morose. Ce n'est pas la franche rigolade non plus. C'est juste la quotidienneté de la vie. Dans les wagons, les quelques publicités éparses semblent dérisoires face aux affiches géantes des stations. L'immobilier, les méthodes de langue et les matelas, allez savoir pourquoi, trustent les panonceaux latéraux. Lorsqu'on lève la tête vers les néons, c'est plutôt un magazine féminin ou un SOS Malus qui nous salue d'habitude, et dans le fond, les sempiternels concours de poésie contemporaine où les gagnants font (...)
     
  • Gorbatchev, grosse déprime
    Gorbatchev posant pour Vuitton, photographié par Annie Leibovitz, la presse s'en est fait des choux grassouillets : quelques brefs articles qui se résument en « y'a une publicité pour Vuitton avec Gorbatchev », ce qu'on voit déjà, merci. Le Monde (5 août 2007) et Le Figaro (14 octobre 2007) se sont fendus d'articles un peu plus conséquents, où sont retranscrits les dires d'un responsable de l'agence Ogilvy and Mather, qui a réalisé la campagne pour Vuitton : « C'est M. Gorbatchev qui a soufflé cette idée de mur de Berlin. Il nous a dit : "Ce qui est important pour moi, c'est (...)
     
  • DHL, passe-muraille
    Clandestins de tous les pays et plus particulièrement de Chine, voilà une bonne nouvelle. Ce n'est plus la peine d'aller vous entasser au péril de votre vie sur une épave de fortune ou dans une soute dépressurisée, après avoir payé un passeur verreux. Entrer en Europe ? Rien de plus simple. Seule difficulté : trouver la casquette idoine. Une fois la chose résolue, munissez-vous d'un colis de nougats glacés à l'attention de votre famille, faites-vous passer pour un livreur DHL. Import-export Asie : chercher plus rapide n'a aucun sens ! Mettez-vous bien droit sur la voie rapide qui fait face à (...)
     
  • Mc Donald’s : a nugget of truth*
    * Une parcelle de vérité
    Des ongles propres, soignés, lisses, qui contrastent avec le gras de la chose. La chose, c'est un Chicken McNuggets. Un morceau de poulet en beignet. Un point d'interrogation géant en fond d'image. Car c'est de questionnement métaphysique qu'il s'agit. La question étant : Comment sont faits vos Chicken McNuggets ? McDo va vous répondre. Et pas n'importe comment. Car c'est (...)
     
  • Crédit mutuel : un rêve d’enfant
    Ses parents, c’est les deux, là-bas, tout au fond, sous le parasol rayé. Elle : maillot une-pièce blanc, sobre et chic, grand cabas beige. Lui : bermuda orange et corps d’athlète. En un mot : de bons et beaux bourgeois. On est en automne : voyez plutôt dans le fond de l’image les six clampins sur la plage, habillés de pied en cap alors que l’ombre indique qu’on est dans le creux de l’après-midi. Et on est sans doute en Bretagne : pays des crabes (...)
     
  • Fortis échec et mat
    Un père qui joue aux échecs avec sa fille. Si c'est pas mignon. Sur une terrasse, un après-midi pluvieux (il fait un temps dégueulasse : ciel blanc, lourd [ndlr. en attendant la couleur dans Le Tigre, les lecteurs sont priés de nous croire sur parole]). Il fait frisquet (pull gris clair en cachemire pour le papa, sweat mélangé angora-coton pour la fillette. Qui cependant est jambes nues, en robe courte). On opte pour un climat printanier, froid en soirée. Quelques villas aux toits rose (de la tuile, sans doute) transpercent la forêt d'arbres. Une carrière pierreuse au fond. Moyenne montagne. La Côte (...)
     
  • Inès, Marc, leur chien et leurs cartes bleues visa
    Ce n'est pas un teckel, c'est un lévrier azawakh. L'azawakh est le chien de garde et de chasse des nomades du Sahara ; il tient son nom d'une vallée du Mali. Un travailleur du Sahel dans nos rues, bof ; un chien du Sahel dans nos appartements, quelle noblesse. Une carte VISA PREMIER pend au collier en cuir de notre azawakh. Qui n'appartient donc pas à un Touareg, mais à Mme Inès Demonceau. La carte a une petite excroissance triangulaire qui permet de (...)
     
  • Et si on lui parlait de la contradiction E.Leclerc ?
    « Bienvenue chez australie, l’agence qui ne voit décidément pas les choses comme tout le monde. Australie fait de la publicité. [...] Pour cela, nous fabriquons des produits ostensiblement destinés à vous faire changer d’avis ou de comportement. » www.tuveuxmaphoto.fr/australie En janvier 2007, une série de publicités pour le Ticket E.Leclerc paraît dans la presse, conjointement à des spots télé. Elles ont été conçues par l’agence Australie. Le ton est (...)
     
  • La sainte trinité de l’homme moderne
    Lorsque l'on regarde l'image ci-contre, hors contexte, c'est la stupéfaction, la consternation ou le fou rire, ce qui revient au même. Cette publicité est parue dans Lui dans les années 1970. Lancé par Daniel Filipacchi en 1963, Lui, sous-titré « le magazine de l'homme moderne », était un magazine « de charme » - i.e. une femme très dévêtue à chaque page [http://collectionlui.free.fr/LUI-albums/index.htm pour un aperçu]. En couverture de Lui n°13 (janvier 1965), (...)
     
  • Vous avez deux vaches, l’une fait de la com’...
    Les blagues « Vous avez deux vaches » viennent d’Amérique. Elles seraient issues d’un exemple-type donné aux élèves dans les cours d’économie sur le troc : « Vous avez deux vaches ; vous voulez des poulets. Vous cherchez un autre fermier qui a des poulets et qui veut des vaches... » Ces deux vaches originelles servent de point de départ à la description humoristique des systèmes politiques et économiques. Exemples : Vous avez deux vaches. Une élection décide (...)
     
  • Emerson : made in cynisme
    Ce n'est pas une prédiction, c'est une certitude. Lorsque l'on naît en Chine, Emerson est catégorique : on ne naît plus enfant, on naît « nouveau consommateur d'articles en plastique ». 17 millions : c'est le nombre de naissance escomptées en Chine pour l'année 2007, compte tenu des projections démographiques. Il y a quelque chose qui nous chagrine presque : la politique de l'enfant unique, mise en place pour freiner la croissance de la population chinoise. Que de consommateurs potentiels de plastique en moins ! Dire qu'il aurait pu naître vingt millions, si ce n'est plus, de (...)
     
  • Et Monsieur Louverture découvrit Vingt Minutes
    Voilà la publicité la plus étonnante des derniers mois, publiée sans que personne ne s’en émeuve. Pour écarter d’emblée un reproche, disons-le : on n’a aucun grief particulier contre 20 Minutes, encore moins contre la presse gratuite. N’est-ce pas dévaloriser l’information que de la rendre gratuite ? On ne le pense pas. Et on veut bien considèrer 20 Minutes comme un journal parmi d’autres. C’est là que le bât blesse : (...)
     
  • Petite sociologie du lecteur du Monde
    Le lecteur du Monde, ou du moins le lecteur fantasmé du Monde, on l’imaginait bourgeois, parisien, sirotant son journal un beau stylo à la main. Que nenni ! Ne voulant pas exclure le gros du lectorat moyen, Le Monde dédore son image. Et ça donne ça : une maison de province (étant donné le prix des maisons à Paris, il est inconcevable que celui qui a l’argent pour s’acheter ladite maison ait à ce point négligé le mobilier, cf. carrelage, rideaux, canapé, c.q.f.d.). Des photos d’enfants (dûment floutées) sur la cheminée : on opte pour des petits-enfants, vu les photos de mariage sur le (...)
     
  • L’homme et la femme selon Quo Vadis
    La semaine commence fort. Lundi 8h : « réunion cabinet ». L’après-midi, « audience au TGI de Nanterre, 4e chambre ». Dans un tribunal de grande instance, cette chambre-là se charge de la nullité des mariages et de la filiation. Ça tombe bien : il est divorcé. C’est son « week-end Théo & Léonie ». Le samedi, « école Léonie » à midi, et les voilà qui partent au Jardin du Luxembourg. Il est donc Parisien. Il va au ciné « à Odéon ». S’occupe de (...)
     
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