Dans l’arrière-boutique des ship managers
Dans l’arrière-boutique des anthropologues
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« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
Publié dans le
numéro VIII (mars-avril 2008)
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C’est le genre de publicité sur laquelle ne s’attarde pas, d’ordinaire. Une montre en gros plan, bof. Mais quelque chose retint notre attention : L’or overose. La proximité avec overdose semblait osée, pour un slogan. Bien nous en prit : puisque ce n’était rien d’autre qu’un affreux lapsus. La suite du texte le confirme : C’est dans sa quête d’un or rose parfait que Rolex a créé un nouvel alliage : l’or Everose. Une création qui était absolument nécessaire : Habituellement, l’or rose perd de sa couleur au fil du temps, particulièrement lorsqu’il est exposé au sel de la mer ou au chlore des piscines. Rendez-vous compte ! les riches devaient choisir entre l’or de leur montre et leurs eaux (mers ou piscines, au choix), quelle horreur ! Le mot, à la consonnance anglaise, évoque ever, toujours, et rose. Et de ever à over, il n’y a qu’un pas. Une bien dangereuse marche. Ainsi, sachez-le : chez Rolex, publicitaires, créa, DA, maquettistes, graphistes, correcteurs, ont laissé passé cette coquille. L’overdose de travail est proche. Et nous qui ne croyions pas ces mauvaises langues, qui disent les publicitaires survoltés... Sur le site de Rolex, on nous le confirme : everose : un plaisir éternel.