Dans l’arrière-boutique des ship managers
Dans l’arrière-boutique des anthropologues
« J’arrive à faire face à à peu près tout »
« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
AFP | 15.12.10 | 18h14
«Le Tigre», magazine sans publicité lancé en 2006 qui avait cessé de paraître en septembre, reparaît jeudi dans une nouvelle formule mensuelle, a annoncé mercredi son directeur de la publication Raphaël Meltz dans un communiqué.
Dans son numéro 13 paru en septembre et titré «Pourquoi faire un journal», le magazine s’interrogeait «sur la nécessité de continuer (...) pas tant à cause des résultats (...) que parce que nous nous posions des questions sur la nécessité de l’existence d’un journal, indépendant, sans publicité, conçu dans l’esprit des grandes aventures de la presse des années 1970 à 1990, aventures qui semblent bien loin aujourd’hui».
Fort du soutien de ses lecteurs, le journal reparaît avec l’ambition de proposer «un regard singulier, à contre-courant de l’uniformisation ambiante». Il entend se distinguer «par son éclectisme» avec «de longs reportages d’écrivains, des articles géopolitiques, des pamphlets, des dessins de presse, des portfolios en photo...»
Tout en couleurs, richement illustré sur 84 pages, le N.1 de la nouvelle formule est vendu 5 euros et propose notamment des reportages au Yémen et à Ziguinchor (Sénégal).
Au terme du communiqué, Raphaël Meltz adresse un clin d’oeil aux journalistes : «Ne bénéficiant d’aucunes fortunes personnelles ni de sympathiques mécènes, nous cherchons à réduire nos dépenses : n’ayant pas de voitures de fonction à remiser au garage, nous avons décidé de ne plus envoyer gratuitement d’exemplaires aux journalistes. Si vous aimez +Le Tigre+, vous pouvez vous abonner».