Mis en ligne le samedi 11 décembre 2010.
(Version de la charte datant de 2007, révisée en 2009).
Ceci est la version 1.3 de la Charte du Tigre. C’est une mise
à jour datant de mars 2009 (et intégrant notamment des ajouts dans la
partie « Participer »). La version 0.2, datant de l’hebdomadaire, est
lisible sur cette page.
1. Principes rédactionnels.
Le pseudonymat
- Contrairement à sa première mouture (lire ce texte), Le Tigre
n’est plus obligatoirement signé de pseudonymes. Néanmoins, le recours
aux pseudonymes reste encouragé, notamment pour les enquêtes et
reportages.
L’actualité culturelle
- Le Tigre
ne recense pas l’actualité culturelle : les sorties de disques, livres,
films ou annonces de spectacles ne le concernent pas. Il n’est donc pas
utile de lui envoyer des services de presse ou des informations
concernant ces domaines.
Participer au Tigre
- Le Tigre ne publie pas de nouvelles, poésies, et plus généralement de textes de fiction (hormis commande spécifique de sa part).
La majorité des publications du Tigre sont des commandes du Tigre à des gens dont il apprécie le travail. Néanmoins, Le Tigre reste ouvert à tous et toutes, aussi jeunes, vieux, riches, célèbres ou inconnus soient-ils. - Pour faire une proposition d’article au Tigre,
assurez-vous avant tout que votre texte corresponde à ce que nous
publions d’habitude, et pour cela naviguez dans la partie « Articles » du
site. L’idéal étant de proposer un texte qui rentre dans une des
« rubriques » du magazine.
Ensuite, il suffit de nous envoyer un texte
(ou un morceau de texte) à
tigre@le-tigre.net directement dans le
corps du mail ou en fichier joint. La longueur de l’article final
importe peu en tant que telle. - Les illustrateurs,
photographes, graphistes peuvent envoyer un lien vers leur site ou
directement des images (en format réduit) à la même adresse.
- Le Tigre rappelle que ses contributeurs ne sont pas rémunérés.
2. Principes économiques
Structure
- Société
- Le Tigre est publié par une SARL de presse au capital de 38.500 euros.
- Actionnariat
-
Les deux fondateurs du journal possèdent 51% des parts et sont donc
majoritaires, les 49% restant sont partagés par 35 actionnaires
individuels et une structure d’investissement solidaire. Par principe,
aucun actionnaire extérieur ne peut détenir plus de 10% des parts.
- Voici la liste des actionnaires du Tigre :
- Antonetti Ange-Louis : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Bayart-Noé Charlotte : 6 parts de 250 euros soit 1,94%
- Bertho Michèle : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Bianchi Charles : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Bideault Patrick : 2 parts de 250 euros soit 0,95%
- Boulanger Jean-Jacques : 12 parts de 250 euros soit 3,87%
- Brunetière Jean-René : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Busschaert Régis : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Chabosy Laurent : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Chambaz Anne : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Chevillard Eric : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Cigales Concorde : 8 parts de 250 euros soit 2,58% [Pour en savoir plus sur les Cigales, suivre ce lien.]
- Corcoral Stéphane : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- De Crécy Nicolas : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Delplanque Lionel : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Dujol Jean-Benoit : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Féret-Fleury Christine : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Goémé Christine : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Harrus Gilbert : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Laval Jérôme : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Legeay Aurélien : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Meltz Olivier : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Menu Jean-Christophe : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Mignot Claude : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Morice Claude : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Morice Elisabeth : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Pitrou Antoine : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Poulain-Dafri Corinne : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Raffoul Michel : 2 parts de 250 euros soit 0,65%
- Ragon Thomas : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Robert Willie : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Schwartz Laurent : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Thomas Gérard : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Van Effenterre Karin : 2 parts de 250 euros soit 0,65%
- Vernin Alexandre : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Wainstain Jérémie : 4 parts de 250 euros soit 1,29%
- Actionnaires sous forme d’apport en industrie :
- Bianchi Lætitia : 78 parts soit 25,16%
- Meltz Raphaël : 78 parts soit 25,16%
- TOTAL : 308 parts
- Les statuts de la société précisent que :
Tout
actionnaire minoritaire pourra sortir du capital de l’entreprise, à
partir de la quatrième année d’existence de l’entreprise. Les fondateurs
s’engagent à acheter ou à faire acheter ses parts, sachant que le prix
d’une part ne pourra pas être inférieur au ratio «chiffre d’affaire
mensuel» sur «nombre total de parts».
En cas de départ de l’un des deux fondateurs du Tigre pour une des raisons suivantes :
création, direction ou rédaction en chef d’un journal diffusé en kiosques en France métropolitaine,
utilisation de la marque Le Tigre sous quelque forme que ce soit,
chaque
actionnaire minoritaire aura la possibilité de céder ses parts au
fondateur partant à hauteur de cinq fois le ratio précisé au paragraphe
précédent.
Recettes
- Publicité
- Le Tigre n’accueille dans ses pages aucune publicité. Cette absence s’étend aux partenariats de toute sorte.
- Diffusion en kiosques
- Le Tigre est diffusé par les NMPP,
coopérative d’éditeurs appartenant pour 49% au groupe Hachette. La loi
Bichet de 1947 permet à tous les éditeurs d’être diffusé en kiosques,
mais les contraintes économiques sont lourdes, notamment à cause des
invendus. La marge des NMPP est variable ; elle tourne autour de 55%
pour un taux d’invendus de 75%. Mais, s’il y a plus de 85% d’invendus,
c’est l’éditeur qui doit de l’argent aux NMPP. (Sur l’histoire des NMPP,
cf. cette page).
- Diffusion en librairies
- Le Tigre
bénéficie d’une diffusion en librairies via Le Comptoir des
indépendants [après avoir été diffusé en 2007 par Flammarion via les
éditions Viviane Hamy]. La marge du diffuseur tourne autour de 55%.
- Abonnements
- Subventions
- Le Tigre accepte les subventions publiques, et ce pour les raisons suivantes :
- Les
subventions sont de l’argent public : il s’agit donc de notre argent, au
sens collectif du terme, à la différence de l’argent d’entreprises ou
de particuliers.
Refuser les subventions serait donc refuser que le
produit de nos impôts servent à financer un type très particulier de
projet qui en a besoin, puisqu’il n’obéit pas uniquement à la loi du
marché. - Les subventions sont accordées, dans la
plupart des cas, sur la forme des projets, et non sur leur fond. Si
certaines subventions locales peuvent parfois limiter la liberté
d’expression, les subventions « littéraires » sont largement déconnectées
des questions politiques.
- Il existe de toutes
façons des aides spécifiques pour la presse, certes indirectes. Refuser
les subventions impliqueraient qu’il faudrait également les refuser :
c’est le cas notamment du taux de TVA à 2,1% et de la réduction des
tarifs postaux. De la même façon, l’allégement des charges sur les
petites entreprises pourrait être considéré comme une subvention : où
commence la perte de liberté ?
- En 2007, la SARL
Le Tigre a reçu une subvention de la Région Île-de-France dans le cadre
de leur aide aux revues ainsi qu’une subvention du Centre National du
Livre.
Dépenses
- Locaux
- Le Tigre est actuellement hébergé chez ses fondateurs et ne paie pas de loyer.
- Matériel
- Le Tigre est réalisé avec 4 ordinateurs :
- Trois postes sous Linux (OpenSuse 10.2 et 10.3) pour la fabrication du journal.
- Un poste sous WindowsMe auquel est relié le scan et l’imprimante.
- Le Tigre est fabriqué avec des logiciels libres :
- Le logiciel de mise en page utilisé est Scribus, en version 1.3.3.x. Gimp et Openoffice sont également utilisés. Cf. les logiciels utilisés pour le site internet sur cette page.
- Salaires
- Deux
postes salariés, chacun à mi-temps, existent au sein de la société : un
poste de secrétaire de rédaction, et un poste de responsable de la
diffusion et de la promotion. Les responsables du journal ne sont pas
rémunérés, pas plus que les auteurs. Dans le cas où le journal gagnerait
de l’argent, un système de rémunération de la pige en fonction des
résultats serait mis en place.