Dans l’arrière-boutique des ship managers
Dans l’arrière-boutique des anthropologues
« J’arrive à faire face à à peu près tout »
« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
En avril 2007, Le Tigre ressortait, après plusieurs mois d’absence, en devenant mensuel après avoir été hebdomadaire. Son éditorial précisait quelle était sa ligne éditoriale. Onze numéros et plus de 1000 pages (1000 vraies pages, puisque sans publicité...), ce texte est toujours pertinent. Le revoici, inchangé (hormis la correction d’une faute de style ;-) :
Le Tigre propose une presse qui ait une âme. Le Tigre ne s’adresse pas à un lectorat particulier. Le Tigre refuse la publicité, et Le Tigre ne fait pas sa com’. Le graphisme du Tigre n’est pas fait pour plaire. Ses rayures sont intrinsèques à ses choix. Le Tigre pense que se travestir pour exister n’a pas de sens.
Le Tigre mélange les genres. Le Tigre est fait pour déranger. Le Tigre veut remettre en cause la bien-pensance actuelle.
Le Tigre tient à renouveler les pratiques d’écriture journalistiques.
Le Tigre ne publie et ne publiera jamais de critique culturelle sur les livres, films, musiques qu’il faudrait voir, écouter, entendre, car Le Tigre considère que la presse actuelle regorge de publications de ce type, et que ce n’est pas là le travail d’un journal neuf. Lorsque Le Tigre aime un artiste vivant, il le publie.
Le Tigre aime les choses passées et oubliées.
Le Tigre veut ouvrir à la curiosité, dans le temps et dans l’espace.