La « Zone verte » en Irak
Ferragus, der.
Et ... les griffes du jour :

Dans le JDD du 24 juin, le point sur les déboires de la cohabitation avec Franska, ours slovène introduite dans les Pyrénées en 2006. Malgré son nom, rien n’y fait : les qualificatifs vont de «ourse à problèmes», «très mobile et gourmande» à «bête assoiffée de sang à qui il manque un neurone». A l’avenir, donc : «moutons cherchent ourse stable, intelligente et sans problèmes. Végétarienne serait un plus».

Pétition contre la vente des Échos à Bernard Arnault : «nous, lecteurs du premier quotidien économique français, tenons à manifester notre profond attachement à l’indépendance de ce titre et de son équipe rédactionnelle». Mais alors, Martine Aubry, François Bayrou, Marie-Georges Buffet, Lionel Jospin, et autres signataires, l’indépendance de La Tribune, qui appartient depuis 1993 à LVMH, vous vous en foutez ou quoi ?

Titre de couverture du Paris-Match de la semaine : «La fin d’un couple». Royal et Hollande en photo. Huit pleines pages à l’intérieur. Dont un article qui arrive à ne jamais évoquer le fait que «la rivale journaliste» travaille... à Paris-Match. Juste cette phrase mémorable de sa consœur qui signe l’article : «»Belle, blonde, vive«, telle que l’ont décrite avec quelque approximation Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin dans La femme fatale (Albin Michel)». De trois choses l’une. Soit elle n’est pas belle, soit elle n’est pas vive... soit elle n’est pas blonde. Un grand moment de journalisme-vérité-langue de vipère pour happy few.

Suite du grand moment de journalisme-vérité : où va se nicher la liberté de parole dans Match ? Page 104. Dans le dessinde Wolinski, où un bonhomme se permet un «les Rachida, Rama, Marine, Ségolène, Roselyne, Valérie, etc. sont responsables du réchauffement cataclysmique qui menace la majorité, l’opposition et la planète». En plus il peut nier : je parlais de Valérie Pécresse ou de Valérie Létard. Ben voyons !