Dans l’arrière-boutique des ship managers
Dans l’arrière-boutique des anthropologues
« J’arrive à faire face à à peu près tout »
« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
|
Publié dans le
numéro IX (mai-juin 2008)
|
Définition. Pour moi, les cheveux, c’est le fait que les femmes ont sur la tête des choses qui poussent, qui sont sensuelles et attirantes, et que les hommes n’ont pas. C’est aussi un élément qui sort du corps mais qui est végétal. C’est un prolongement du corps qui, dans mon imagination en tout cas, est lié à l’herbe, à la terre, à la forêt, et qui fait qu’une femme peut être non seulement attirante, mais captivante. Exemple. L’autre jour j’étais chez une fille qui se faisait une coloration des cheveux, une teinture plutôt. On était dans sa salle de bain, c’était très long. Elle voulait avoir des cheveux... elle aimerait avoir des cheveux vraiment auburn. Alors ce travail de la fille qui est devant son miroir, tu vois, les bras comme ça, qui s’enduit les cheveux mèche par mèche de ce produit un peu gluant... et puis, elle se penche en avant, elle se rince longuement, après avoir attendu un certain temps... après, elle met un autre produit qui doit rester cinq minutes - l’opération précédente a duré une demi-heure - et elle se rince à nouveau... Ça me fait fondre tout ça, je trouve ça délicieux, parce que c’est la couleur des cheveux, la texture, l’odeur de ce produit, qui se mêlent à l’odeur des cheveux, du crâne, de la peau. Tout ça, c’est merveilleux.