Dans l’arrière-boutique des ship managers
Dans l’arrière-boutique des anthropologues
« J’arrive à faire face à à peu près tout »
« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
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Publié dans le
numéro IV (ÉTÉ 2007)
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Pour moi, le plaisir, c’est l’amour. C’est la base de toute relation sociale. J’ai vachement tendance à penser les relations entre les êtres, et même les relations à soi-même, sur la base de l’amour, et donc du plaisir. Pour moi, c’est ça qui donne du sens à l’existence. En fait, voilà, c’est le plaisir fondamental pour moi, c’est de sentir qu’on est capable de donner du plaisir. C’est une espèce de plaisir par ricochet que, dans le cadre d’une relation, si notre plaisir sous-entend l’absence de plaisir du partenaire c’est un faux plaisir, enfin, pour moi, ça ne me fait pas plaisir. C’est-à-dire j’ai besoin de sentir que j’ai réussi, que je suis digne d’être fier du plaisir que j’ai procuré. Voilà, pour moi, le premier choc, ou révélation, c’est de sentir que mon corps était susceptible d’intéresser quelqu’un au sens érotique, c’est-à-dire que mon corps l’excite absolument.