Dans l’arrière-boutique des ship managers
Dans l’arrière-boutique des anthropologues
« J’arrive à faire face à à peu près tout »
« Le respect de la diversité n’est pas une donnée française »
Une audience à la Cour nationale du droit d’asile
Grothendieck mon trésor (national)
|
Publié dans le
numéro VIII (mars-avril 2008)
|
Donc je dirais endurance. C’est faire un effort de tenir à quelque chose auquel on croit que ça vaut la peine, là dedans. Aussi, il y a de l’effort à faire. ça c’est l’endurance. C’est l’effort à faire pour comprendre l’autre, pour... C’est un petit peu comme le marathon. Mon mari fait des marathons. Là aussi il y a de l’endurance. C’est d’arriver au but, pas de gagner mais d’arriver au but de quelque chose. Le but c’est, pour moi, dans ce qui concerne le couple c’est de partager une vie paisiblement, pas toujours de penser à l’autre tout le temps, parce qu’il faut penser à soi aussi, mais de faire l’effort de vivre paisiblement, si c’est ça qu’on veut. Comme beaucoup de couples, il y a des moments où ça peut casser. C’est la façon dont on fait les démarches pour que ça casse pas à ce moment-là. Bon, il y a des difficultés, soi-disant de... quand, par exemple il y a des enfants, pour la femme il y a un partage à faire, et je pense que l’homme n’aime pas trop ça au début. Donc il faut gérer ça, et puis bon il y a différentes rencontres dans la vie, aussi bien pour l’un que pour l’autre. Il faut à ce moment-là décider ce qu’on veut, finalement. Bien sûr il y a de l’amour, mais l’amour change. Au début c’est un peu la passion aussi, mais la passion ne dure pas. Il faut trouver un équilibre si on veut rester avec cette personne. C’est pour ça je dis que c’est l’endurance.